A PROPOS

 

Plasticienne et photographe argenticienne contemporaine.

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"Coco s'intéresse au lien entre les gens - au lien entre les gens et leur environnement. Elle cherche parfois à les rassembler sur la même image, pour faire autre chose, ou bien faire des liens là où ça ne se voit pas, là où il n'y en a pas. Il y a quelque chose de l'ordre du tissage. Une sorte de Pénélope de l'Image mais qui a la chance de ne pas être obligée de défaire le soir ce qu'elle a fait dans la journée".

Sofy Engel - photographe et plasticienne.

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"Pour moi, Coco,  c'est la meuf qui sait tout faire elle-même, on me dira : rien a voir avec la photo ça... Mais du coup ça se ressent dans ses clichés.... C'est bizarre je ne sais pas trop comment l'expliquer", 

Béren - photographe.

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"Je dirais que « instants de vie, instants volés », « instantané », « éphémère », « curiosité », « insolite » sont les mots qui me viennent quand je regarde les photos de Coco. Maintenant,  pourquoi l’argentique et pourquoi une prédilection pour le noir et blanc ?",

Fred - artiste peintre.

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POURQUOI L'ARGENTIQUE :

J'ai commencé la photographie par le biais du numérique. Mais les sensations passées de la création plastique me manquaient : la matière, les textures, le temps passé à expérimenter et produire tout en ajustant les démarches et les objectifs. C'est avec l'argentique que je les ai retrouvées. Avec cela, une passion pour le matériel ancien s'est développé car j'ai plaisir à faire revivre des appareils oubliés par leur ancien propriétaire comme à utiliser des techniques oubliées. C'est une sorte de pied de nez à la société de consommation. Sur ce chemin, il m'arrive souvent de ne pas trouver ce dont j'ai besoin. C'est à ce moment que je fabrique, invente, cherche à atteindre mon but par d'autres biais, avec d'autres matériaux, souvent de récupération, souvent avec des objets détournés.

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POURQUOI LE NOIR ET BLANC :

Au départ, le noir et blanc s'est imposé par défaut : c'est ce que je pouvais réaliser techniquement au labo. Puis j'ai apprivoisé et habitué mon oeil à voir en noir et blanc au travers du viseur. Ce que je capture, c'est la lumière, les formes, les pleins, les vides, sans me préoccuper de la couleur ; comme pour aller à un "essentiel". C'est aussi un moyen de rendre hommage aux origines de la technique photographique. Mais je ne me considère pas comme une puriste et ne m'interdit rien. La seule contrainte que je m'impose est de produire des images qui me conviennent ; s'il faut "tricher" avec les règles traditionnelles, je le fais sans scrupules. C'est une forme de liberté qui me plait : chercher, expérimenter et parfois trouver.​